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Le club des 100 mètres : Mythe ou réalité ?
Note de l’éditeur : L'histoire de la plongée a souvent été ponctuée par la poursuite de profondeurs toujours plus grandes et de temps passé au fond toujours plus important. La plongée sportive ne fait pas exception à la règle. Aujourd'hui, nous disposons, bien sûr, d'outils tels que la technologie des gaz mixtes et les recycleurs qui permettent à des plongeurs correctement formés de réaliser des plongées à des profondeurs considérables avec un niveau de risque réputé acceptable.
Cependant, la situation était bien différente à la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque la plongée à l'air était la seule option, et que les plongeurs loisir étaient priés de limiter leur exposition à une profondeur maximale de 40 à 50 m selon le lieu et l'organisme de formation, et que les plongées avec décompression étaient strictement déconseillées.
Malgré ces avertissements, de petits groupes de plongeurs "intrépides" s'aventuraient néanmoins à grande profondeur à leurs risques et périls, parfois dans le but de mener une exploration, mais souvent, simplement pour pouvoir se vanter. Ce faisant, ces plongeurs ont dû faire face aux effets débilitants tels que la narcose à l'azote, le risque de toxicité à l'oxygène du système nerveux central pouvant entraîner une perte de conscience, ainsi que l’augmentation de la densité gazeuse entraînant une accumulation de CO2. C’est ainsi qu’un nombre disproportionné de plongeurs ont perdu la vie de façon tragique.
Il n'est pas surprenant que ces groupes se soient bien gardés de se vanter de leurs plongées profondes à l’air, par honte ou peur d’être blâmé, ou pire encore, que des plongeurs moins expérimentés soient entraînés à leur perte. Ici, Claudio Di Manao, instructeur de plongée chevronné et auteur de romans, exerce ses quelques talents littéraires dans ce compte-rendu humoristique au sujet d'un de ces groupes qui, selon la rumeur, menait ses opérations à Sharm el Sheikh. Pour des raisons évidentes, DAN Europe ne subventionne pas ce type de plongée.
Au début des années 1990, alors qu'une véritable guerre était en cours contre la culture de plantes psychoactives autochtones de forêts ou de territoires montagneux isolés, au-dessus et au-dessous du niveau de la mer, les formateurs sous-marins du monde entier luttaient contre l'utilisation récréative du gaz le plus abondant dans l'atmosphère. Je parle, bien sûr, de l'azote.
À l'époque, les compensateurs de flottabilité modernes (alias nos gilets stabilisateurs actuels), n'avaient que récemment cessé d'être considérés comme des instruments maléfiques, le Nitrox, qui allait bientôt être surnommé le gaz vaudou, n'avait pas encore franchi la barrière de la plongée technique vers la plongée loisir, et des théories fantaisistes sur la narcose à l'azote circulaient parmi les adeptes des grandes profondeurs. La proximité du désert, source d'inspiration majeure pour l'humanité, a donné naissance à une congrégation unique de philosophes à Sharm el Sheikh, en Égypte, qui ont formé un club tristement célèbre, dont l'histoire vaut la peine d'être racontée.
Il était une fois à Sharm el Sheikh un tableau noir à l'entrée d'un bar, du moins c'est ce que nous disent les légendes. Il ressemblait à l'un de ceux que l'on trouve dans les restaurants et qui indiquent le menu du jour, mais bizarrement il avait toujours un ordinateur de plongée accroché dessus. "Sarah : 103" n'était pas une salade hors de prix, mais la preuve d'une admission au Club. Son nom, la profondeur et l'ordinateur servaient de preuves. Cela signifiait que Sarah avait été admise au Club des 100 mètres. Pour être admis, il fallait plonger à une profondeur d'au moins 100 mètres, à l'air !
Dans cette communauté entre désert et mer, le trimix n'était pas encore arrivé. Les scaphandriers professionnels étaient les seuls à respirer du trimix en haute mer. Vivant sur des plateformes offshores, ils n'étaient pas prêts à se mêler à la masse des plongeurs loisir. Ces plongeurs des grands fonds partageaient leur sagesse avec parcimonie, et lorsqu'ils le faisaient, ils s'appuyaient sur des formulations littéraires obscures et hermétiques pour communiquer.
Conformément à la loi usuelle de diffusion de l'information1 à Sharm el Sheikh, seules les annonces les plus inquiétantes sont mémorisées et répétées. L'hélium est immédiatement devenu un gaz néfaste, peut-être même explosif. En dehors de l'effet Donald Duck, l'hélium n'avait pas d'autres propriétés récréatives ou salvatrices. Mais surtout : on ne pouvait pas avoir d'hélium. À cette époque, à Sharm el Sheikh, il y avait une interdiction en vigueur contre la plongée à plus de 30 mètres de profondeur, ce qui a alimenté une certaine hésitation parmi la communauté des experts de la formation technique : "Vendra-t-on des cours de plongée profonde au trimix ou à l'air ?
Les membres du Club étaient convaincus que dans les eaux chaudes et cristallines de Sharm, la narcose ne se produisait qu'à plus grande profondeur. Leur mantra : "Tout gaz est moins dense lorsqu'il est respiré dans de l'eau chaude !" Ce principe avait sa propre base scientifique, mais pour atteindre les profondeurs souhaitées sans subir de narcose débilitante, il faudrait que l'eau de la mer Rouge atteigne les 200ºF, soit 93°C, autant dire qu'il n'y aurait plus d'eau du tout ! Sans compter qu’il n'y aurait pas de plongeurs non plus. Leurs expériences subjectives ont donné naissance à une autre tradition orale au sein du Club, bien qu'elle n'ait jamais été mentionnée scientifiquement, à savoir : "La narcose diminue dans des conditions de bonne visibilité." Une autre de leurs convictions était partagée par une grande partie de la communauté des plongeurs dans son ensemble : "La narcose peut être contrôlée." Et il y avait son corollaire : "En s’entraînant, vous pouvez apprendre à la contrôler."
Tout est une question de formation
Partant du principe que les alcooliques et les toxicomanes sont capables de tolérer des doses plus élevées de narcotiques, et supposant qu'il n'y a pas beaucoup de différences entre l'azote et un produit narcotique (de fait, il n'y en a pas), l'idée d'une formation à la narcose a commencé à se répandre. Et si cela ne suffisait pas, ils ont supposé que la résistance à l'azote nécessitait un entraînement à la fois au-dessus et au-dessous de la surface de l'eau ; sous l'eau avec des plongées à l'air de plus en plus profondes, et à la surface avec un apport approprié en substances psychoactives. La substance la plus accessible était cette boisson pétillante jaune bien connue de tous. La substance moins accessible était cette fameuse plante illégale dont l’odeur en incommode plus d’un. L'ingestion devait se faire strictement chaque soir entre 18 et 23 heures, de préférence en quantité plus importante chaque jour. Les membres du Club se consacraient pleinement à cet entraînement. En fait, un test d'alcoolémie effectué un matin à 8 heures par le médecin en chef du centre hyperbare de Sharm el Sheikh dans les centres de plongée des environs, a prouvé qu'au moins 10 % du personnel était en formation continue.
Mais alors que le Club recrutait avec succès héros et supporters — à tel point que le bar, tristement célèbre, a installé sur le comptoir des plaques en laiton avec les noms des plus audacieux — la plongée technique commençait à contaminer progressivement sa disciple sœur récréative. Les premières ébauches des manuels de formation au Nitrox ont été divulguées parmi l'élite de la plongée. C'est alors que des questions ont commencé à se poser sur la disparition mystérieuse de membres du Club. Ces ébauches suggéraient qu'il ne s'agissait pas d'électrolyse. Quel rapport avec l'électrolyse me direz-vous ? Eh bien, Sharm était une communauté de vadrouilleurs, et donc aussi de marins qui croyaient qu'une boîte en aluminium avec un boulon en acier à l'intérieur se dissolvait dans l'eau salée en très peu de temps.
Ce n’était en effet pas le cas.
Les premiers manuels sur le Nitrox parlaient de certains effets alarmants de l'oxygène en profondeur. Mais comme beaucoup avaient survécu, une autre croyance dangereuse s'est installée : la toxicité de l'oxygène pouvait être, elle aussi, contrôlée en s'entrainant comme pour la narcose. L'oxygène revigore et améliore les performances de toutes sortes paraît-il ! "Demandez à ma femme", disait un instructeur Nitrox, en espérant me convaincre. (Note de l'éditeur : le fondateur de l'Association internationale des plongeurs au Nitrox (IAND), qui est devenue plus tard l'Association internationale des plongeurs au Nitrox et des plongeurs techniques (IANTD) continue d'affirmer à ce jour que "le Nitrox améliore votre vie sexuelle !").
Après tout, comment l'oxygène pourrait-il être un gaz aussi néfaste ? Il suffisait de reconnaître les signes prémonitoires de toxicité. Selon la philosophie du Club, élaborée en lisant avec désinvolture les textes sacrés de l'époque, dont le tome de Bret Gilliam "L'air profond", l'abaissement de la fréquence respiratoire réduit l'absorption des gaz. De toute évidence, personne n'a pris cela pour une véritable expérience scientifique, menée (ironiquement) par la personne qui a ensuite fixé les paliers de tolérance à l'oxygène à une PO2 de 1,6 ATA pour l'agence de formation technique qu'il a cofondée.
Après la publication de divers manuels sur le Nitrox, l'élite de la plongée – les responsables des centres et les course directors – ont lancé une opération de surveillance jamais vue auparavant. Tout a commencé par une série d'atteintes à la vie privée. Pire que Google et Facebook, les établissements de plongée récréative ont commencé à examiner les ordinateurs de plongée de leur personnel. Dans certains centres, les ordinateurs étaient même réquisitionnés en fin de journée, et parfois même lors du retour au travail après un jour de congé. Il y a eu des dérapages et des licenciements, le tableau noir a disparu du bar et comme d'autres esprits opprimés avant eux, les membres du Club des 100 mètres se sont réfugiés dans la clandestinité et ont organisé des rassemblements dans des lieux secrets. Beaucoup d'entre eux se sont vus obligés d'acheter un deuxième ordinateur de plongée – un ordinateur qui ne serait jamais montré. Désormais persécutés, ils se sont comportés exactement comme une secte secrète ; ils ont commencé à réfuter les données officielles, les lois physiques, la dynamique des gaz et la physiologie. "Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'incidents dans la chambre hyperbare avec une pression partielle d'oxygène à 2,8 ?" demandaient-ils.
Une véritable société secrète
Ayant été bénévole à la chambre hyperbare de la ville, je dois admettre que je n'avais été témoin que d'un seul cas de toxicité à l'oxygène. Cependant, une étude sur la "toxicité sèche" avait été publiée dans un magazine de plongée, qui contenait les écrits d'experts et de spécialistes. Mais il n'y avait plus rien à faire : la diabolisation de la plongée profonde à l'air s'était déjà installée comme une propagande. Le système modifiait les données, rejetait le libre arbitre et établissait un régime de police de la plongée. Il avait inculqué la division et la suspicion au sein de la communauté. Un embargo avait été mis en place contre toute expérimentation indépendante. La seule conclusion qu'on pouvait en tirer était que le lobby du trimix avait repris le dessus. Cependant, avec leurs convictions bien ancrées, les membres du Club ont continué à s'enfoncer vers les abysses, animés par la passion des révolutionnaires.
Puis, soudainement, ils ont complètement arrêté. C'était tout aussi bien. Tous les opérateurs de la région étaient un peu inquiets d'avoir des membres du Club à bord, surtout pendant leurs jours de congé. Ils ont alors plongé en profondeur, seuls ou à deux, mais toujours exclusivement avec d'autres membres. Ils effectuaient ces plongées alors que tous les médecins de plongée du coin leur recommandaient de rester au sec pour désaturer lors de leurs jours de congé. Nous avons jeté un coup d'œil à leurs ordinateurs, à plusieurs reprises. Nous les avons même cachés, pour tenter de les empêcher de plonger.
Chers Tom et Patty (Mount), si vous lisez cet article, vous savez désormais qui a fait disparaître ces ordinateurs Nitrox Aladin, oui, ceux-là même qui prenaient en compte la toxicité à l'oxygène, même au-delà des limites. Nous les rendions comme par magie à la fin de la journée. Nous ne voulions pas nous disputer ni vous espionner, mais surtout, nous ne voulions pas d'accidents à bord ! Ça n'a rien de drôle de devoir aller chercher un plongeur qui n'a pas refait surface. A la fin, je pense que le Club a fini par comprendre.
Un très triste accident survenu lors d'une plongée du bord a probablement convaincu le groupe que la toxicité de l'oxygène pouvait frapper bien après ces premiers signes de picotements des lèvres, de vision en tunnel, ou cet étrange ricanement précédant les convulsions. Le profil de l'ordinateur suggérait que les convulsions avaient frappé le plongeur à 60 mètres, en remontant de 100 mètres de profondeur.
Sur une échelle de 1 à 10, à quel point ai-je l’air cuit ?
J'ai longuement réfléchi aux raisons pour lesquelles ces personnes risquaient leur vie pour atteindre les abysses. Pour quelqu'un comme moi, qui n'a jamais respiré d'air au-delà de la limite fatidique des 66 mètres (ma profondeur maximale a été de 62 m), c'était incompréhensible. Certains membres avaient continué à plonger au-delà des 100 mètres en respirant de l'air, même après l'arrivée du trimix. Je ne pouvais pas me l'expliquer. Mais à ce moment-là, il me manquait aussi de nombreux autres paramètres. Je n'avais pas réalisé, par exemple, à quel point ils se mettaient au défi et s'auto-encourageaient. C'est Katy (appelons-la comme ça), membre en règle du Club, qui me l'a expliqué.
"Une fois, je me suis retrouvée au fond sur cet éperon rocheux à Shark Reef", dit-elle. "Tu sais cette marche à environ 100 mètres ?"
"Bien sûr, j'y descends tous les jours avec nos clients", lui ai-je répondu !
"Ah oui, j'avais oublié, vous êtes un dégonflé."
"Je suis un dégonflé vivant."
Elle m'a fait un sourire distingué. Katy était une excentrique bien éduquée.
"Il y avait tout un tas de requins qui défilaient devant moi. Je me sentais en paix avec moi-même et avec l'univers, assise là, tout en bas sur cet éperon. J'aurais voulu y rester pour toujours. Et je serais bien restée, mais quelque chose est arrivé", expliqua-t-elle.
"Que s'est-il passé au juste ?"
"J'ai soudain eu une vision incroyable."
"D'une baleine ?"
"Pas vraiment"
"Un calamar géant ?"
"Non.
"Quoi alors ?"
"Un éléphant rose"
"Un éléphant ? Rose ? A 100 mètres ?"
"Oui. Un éléphant rose."
"Je vois"
"J'ai réalisé ce jour-là qu'il fallait que j'arrête de plonger en profondeur", me déclara-t-elle avec détermination.
Pendant des années, j'ai eu un seul et unique doute. Peut-être avait-elle en fait vu un calmar géant, et l'avait-elle pris pour un éléphant ? Malheureusement, je n'en saurai jamais rien. Je n'ai aucune idée de ce que ça fait de plonger à 100 mètres à l'air, et ça ne m'intéresse pas vraiment de la savoir. Mais je suis sûr que pour Katy, et les autres, c'était bien plus que de l'esbroufe ou une envie irrépressible pour les profondeurs. Si cela avait été une question de records et de défis funestes, il n'y aurait pas eu autant de femmes dans le Club. Les femmes sont moins vantardes que les hommes, et c'est presque une vérité scientifique.
De quoi s’agissait-il alors ?
Il s'agissait très probablement d'une satanée utilisation récréative de l'azote, le gaz le plus abondant dans l'atmosphère. Et pour ainsi dire gratuit. Je l'ai compris en regardant deux de mes amis se disputer (je ne citerai pas leurs noms, encore une fois). L'un d'entre eux était descendu à 100 mètres lors d'une plongée d'exploration. A l'air, bien sûr. L'autre l'a attrapé par les palmes et l'a remonté. Tout s'est bien passé, mais le plongeur qui l'a "sauvé" a engueulé son ami, qui s'est justifié de cette façon :
" Tu ne peux pas comprendre, c'est une sensation incroyable. "
"Fais-moi une faveur, mon pote. Si tu ne peux vraiment pas t'en empêcher, va te défoncer dans le désert : la pire chose qui puisse t'arriver là-bas, c'est de manger du sable. Et personne n'aura besoin de risquer sa vie pour te ramener sain et sauf !"
De toutes les anecdotes que j'ai entendues, celle-ci est celle qui résume le mieux l'univers du Club des 100 mètres.
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Epilogue : Le Club des 100 mètres s'est dissous quelque peu spontanément, plus ou moins naturellement. Les plaques en laiton du comptoir du bar, qui célébraient les membres du Club, ont été, entre autres, retirées. À la place, une nouvelle religion avec le précepte "DIR – Doing It Right" (faire bien les choses) a émergé des profondeurs de la spéléologie et a remplacé le chamanisme de "l'air profond". Toutes les autres religions aquatiques se sont adaptées au nouveau dogme scientifique. Aujourd'hui encore, les survivants du Club sont devenus des directeurs reconnus de centres de plongée, ou tout simplement d'excellents chefs cuisiniers. Le plongeur qui avait été repêché par ses palmes à cent mètres est aujourd'hui formateur d'instructeurs pour une importante agence de formation à la plongée technique. Je doute qu'il soit disposé à raconter à ses élèves instructeurs ce qu'il s’est passé le 17 novembre 1998.
Avez-vous une histoire sur les débuts de la "plongée profonde à l'air" ou vous connaissez des clubs de plongée similaires ? Si oui, nous aimerions en avoir plus. N'hésitez pas à nous envoyer votre récit ou vos commentaires à [email protected].
Ironiquement, les différentes agences de plongée technique ne sont toujours pas d'accord sur les limites de la plongée à l'air du point de vue de la sécurité. Vous pouvez lire leurs délibérations dans Ivresse de la technique : profondeur, narcose et agences de formation.
1 Notes de bas de page : Règles relatives à la propagation de l'information dans la région de Sharm el Sheikh (27° 54' N – 34° 19' E)
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(extrait du livre Shamandura Generation – disponible sur la boutique en ligne de DAN)
Pour plus d’information sur la plongée profonde à l’air et les standards de formation, n’hésitez pas à lire : Ivresse de la technique : profondeur, narcose et agences de formation.
Découvrez les dernières recherches scientifiques de DAN Europe sur le sujet dans l’article Mesures de la narcose aux gaz inertes.
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